(Juin 2006)
La balise du Prorel est du type AIRMES (EUCLIDE SYSTEMES).
Au cours du printemps 2006, la balise du Prorel s'est mise à sous-estimer la vitesse du vent jusqu'à annoncer des vents nuls même par forte tempête !
En collaboration avec les parapentistes locaux, le Lycée d'Altitude a participé à la dépose, la réparation et la remise en service de cette balise. Malgré le temps incertain, le démontage et le rapatriement de la balise à l'atelier du Lycée d'Altitude se sont déroulés sans difficultés majeures.
Même si à première vue la balise semble intacte, son "air penché" et sa girouette tordue prouvent que l'hiver a été rude. Le démontage des capteurs montre que certaines pièces se sont usées anormalement dans l'anémomètre au point d'encrasser littéralement les détecteurs optiques (d'où les mesures de vitesse anormalement basses).
Après nettoyage des têtes de mesure et remise en état des axes de rotation, la balise émet de nouveau des mesures de vent significatives.
Toutes les précautions sont prises pour équilibrer la girouette et la caler correctement par rapport au Nord.
Après remontage sur le mât, le fonctionnement est satisfaisant même si les vitesses de vent mesurées paraissent surévaluées. La station de réception installée au Lycée d'Altitude capte des mesures qui demeurent cohérentes par rapport aux observations directes.
(Juillet 2006)
Vérification des indications de la balise (vitesse du vent) grâce à un anémomètre de poche. Les mesures sont très cohérentes, la balise surévalue légèrement la vitesse moyenne.
(Juin 2006)
La balise du Chalvet, près du col de Montgenèvre, a émis durant plus d'un an des mesures de vent aberrantes en ce qui concerne la direction. De toute évidence, la girouette était défectueuse au niveau mécanique, l'axe ayant rompu.
Après réfection totale de la partie mobile de cette girouette et mise en fonctionnement, les mesures de direction présentaient des anomalies.
Parmi les 15 ampoules ILS (Interrupteurs à Lame Souple) qui constituent le capteur de position (sorte de potentiomètre sans contact mécanique), deux étaient en défaut. De plus, l'aimant miniature qui actionne ces interrupteurs avait fortement abrasé une autre de ces ampoules. Une fois ces composants remplacés, les mesures de direction sont redevenues correctes et la girouette a pu être recalée avec précision par rapport au Nord.
Après avoir testé avec succès le panneau photovoltaïque et la batterie d'accumulateurs, force a été de constater que la balise n'émettait qu'épisodiquement ou bien en mode "forcé" uniquement. C'est M. Francis Pauchard qui est venu à bout de ce problème : après avoir identifié un composant du type RAM sauvegardée dont la pile était "à plat", il a réussi à le réalimenter de manière externe.
Balise de Côte Belle (Col d'Izoard)
(Juin 2006)
La balise du col d'Izoard est du type AIRMES (EUCLIDE SYSTEMES).
Bien que ne présentant pas de panne franche, les axes de rotation des capteurs semblaient tourner de mauvais gré (présence de jeux mécaniques et de "points durs").
Il est vite devenu évident que la girouette avait été foudroyée mais que la partie électronique avait miraculeusement échappé au désastre. Les dégâts mécaniques ont pu être réparés avec des solutions "de secours" et la balise remise en service.
