La pratique de certains sports aériens (planeur, parapente, deltaplane) impose aux pilotes de disposer en permanence, tant pour les performances que pour la sécurité des vols, d'une estimation suffisamment fiable du vent.
Par exemple, la connaissance du vent sur un site d'envol est une information précieuse puisque le décollage ne pourra avoir lieu que si le vent y est sensiblement de face et d'une force raisonnable.
A voir :
- décollage en biplace aux environs du col du Granon (1 Mo)
- modèle réduit en vol de pente sur Briançon (4.7 Mo)Pour confirmer et/ou compléter ces estimations que les pilotes fondent sur quantité d'indices visuels (aspect des nuages, de la végétation, des plans d'eau, vols des oiseaux, etc.), de nombreuses balises automatisées captent et diffusent des mesures du vent à intervalles de temps réguliers (entre 15 et 20 mn).
La plupart des pilotes étant équipés de radios VHF, la diffusion des mesures est faite "en clair" sous la forme d'un message vocal (voir ci-contre) sur le canal réservé à l'activité parapente (143.9875 MHz).
Différents modèles de balises existent et certaines d'entre elles ont la particularité de faire précéder le message vocal d'une série de codes DTMF (les "bips" des touches de nos téléphones). Ces codes diffusent aussi, mais sous forme numérique cette fois-ci, les mesures de vent.Il est donc possible à une station locale automatisée de recevoir le message numérique, de le décrypter puis de mettre en forme les mesures pour les publier par le biais d'un simple site Internet. La consultation des balises devient dès lors envisageable quasiment en temps réel à partir de n'importe quel accès Internet.
A titre expérimental, une telle station est actuellement en service au Lycée d'Altitude de Briançon. Elle reçoit et diffuse en continu les informations émises par la balise du Prorel.